Le paracheirodon axelrodi ou cardinalis

AUTRES NOMS : Hyphessobrycon cardinalis, néon cardinal, poisson cardinal, tétra cardinal.


FAMILLE : Characidés

LOCALISATION : Affluents de la rive gauche du Rio negro, bassin de l’Orénoque.

DESCRIPTION : poisson d’une taille pouvant atteindre 4 à 5 cm dans la nature, un peu moins en aquarium. Corps allongé et fuselé, adapté à la nage rapide. Le haut du corps comporte une ligne bleue brillante qui démarre de l’arrière de l’œil jusqu’au pédoncule caudal. La partie inférieure du corps est rouge vif, le dos est gris clair, la nageoire dorsale est incolore tout comme les pectorales, l’anale et la queue.

COMPORTEMENT : C’est une espèce grégaire, paisible, qui se plaît en groupe important dans un bac spacieux et bien planté, doté d’un éclairage pas trop intense, ce qui rehausse sa coloration et le rend magnifique. C’ est un hôte parfait pour un bac communautaire.

MAINTENANCE : dans son milieu naturel, il évolue dans une eau peu minéralisée. En aquarium, le tétra cardinal a besoin d’une eau douce, filtrée sur tourbe. La température idéale pour le maintenir se situe aux alentours de 26 degrés c. Mais il peut très bien supporter une température de l’ordre de 27 à 28 degrés c.
Des plantes flottantes sont utiles pour tamiser la lumière qui doit rester faible. Cette espèce est moins sensible à la maladie du plistophora qui se caractérise par une décoloration du dos et parfois des flancs, que son « cousin « , le tétra néon ( paracheirodon innesi ). C’est un nageur de pleine eau, il lui faut donc de l’espace, mais aussi des cachettes parmi les plantes.

ALIMENTATION : des petites proies vivantes, comme les artémias, les dapnies, les tubifex, et les larves d’insectes composent son régime alimentaire, mais il accepte les paillettes du commerce, à condition de choisir une qualité supérieure à même d’apporter tous les nutriments nécessaires.

REPRODUCTION : Un petit bac d’une vingtaine de litres suffit. Il sera rempli d’une eau douce et acide, aux caractéristiques suivantes : PH de 6 à 6,5, une dureté faible et une température de 23 à 24 degrés permettent d’obtenir la ponte.
Quelques plantes à feuillage fin, comme les cabombas et les myriophylum, réparties sur une couche de tourbe bouillie permettent de soustraire le frai à la voracité des parents.
Les œufs éclosent 5 jours après la ponte et les alevins recherchent activement des infusoires.

EXPERIENCE PERSONNELLE : J'ai réussi à isoler un couple, la femelle prête à pondre était tellement grosse que je la croyais malade ! J'avais préparé un petit bac rempli à moitié d'eau de pluie filtrée sur tourbe pour abaisser le PH à 5.5. Le fond était recouvert de billes de verre. La ponte a eu lieu le soir sous une lumière faible ( les côtés et la vitre arrière étaient occultés et le bac placé dans une pièce sombre.) La femelle a pondu en pleine eau et le mâle a fécondé les oeufs dès leur expulsion.

Dès la fin du frai, j'ai retiré le couple, pour éviter qu'ils ne dévorent leur ponte. la température de l'eau était aux alentours de 28 degrés c. Les alevins sont nés au bout d'environ 24 heures ( je suppose, car il s'agissait du lendemain dans la fin de journée )

Pendant 5 ou 6 jours, ils sont restés sur le fond du bac, puis la nage libre a commencé. C'est là que les problèmes ont commencé. Il faut leur distribuer des infusoires et j'ai dû certainement en distribuer trop, ce qui a provoqué une pollution du bac, et j'ai perdu tous les alevins.

je n'ai pas renouvelé l'expérience depuis, car je ne dispose pas de la pièce nécessaire à l'installation de mes bacs de reproduction là où je réside actuellement. Je ferai de nouveaux essais dès que j'aurai une maison disposant de la pièce adéquate ( au calme et bien chauffée ).

Fiche validé

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