Filières d'importations_ Lettre n°2
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Filières d'importations_ Lettre n°2
par jhete 12/7/2010, 12:23
Circuits d’approvisionnement des poissons d’aquarium
A l’origine et ce pendant plusieurs décennies, les poissons d’ornement ont été directement prélevés dans leur milieu naturel, bassin amazonien, Asie du sud, grands lacs africains et milieu marin pour ne citer que les principaux.
Cependant au fil du temps, avec le développement de l’activité aquariophile, l’augmentation des connaissances et des techniques, beaucoup d’espèces ont été reproduites en élevage.
Aujourd’hui, 80% des espèces maintenues peuvent et sont reproduites en fermes piscicoles.
Par ailleurs, 90% des poissons achetés de nos jours sont issus d’élevages. Les espèces ne pouvant se reproduire en captivité comme certains poissons de fond, marins et quelques exceptions du bassin amazonien continuent à être prélevées en milieu naturel d’origine.
Interaction mondiale
Comme les espèces recherchées se trouvent tout autour de la planète, un réseau mondial s’est instauré afin de pouvoir distribuer les poissons. De plus beaucoup de fermes agricoles se développent dans les pays à faible coût de main d’oeuvre. Tout ceci engendre ce qu’on peut appeler des aberrations dans l’approvisionnement des poissons.
Pour donner un exemple, la personne qui va acheter des néons (Paracheirodon innesi) dans l’animalerie proche de chez elle ne se doute pas que très probablement ces poissons (leurs aînés bien entendu) ont fait le tour de la planète pour arriver dans l’aquarium.
En effet, au départ, les poissons ont été capturés dans leur milieux naturel dans le bassin amazonien, puis ont été élevés et reproduits dans des fermes piscicoles au Brésil, ont voyagé dans d’autres fermes en Asie du sud où ils ont été reproduits à nouveaux, sont exportés jusqu’en Europe chez les gros importateurs allemands et sont ensuite redistribués jusque dans les magasins.
Maintenant que l’on connait leur provenance, comment viennent-t-ils ?
Comme tout produit commercial, une "filière s’est mise en place pour convoyer les poissons.
Tout commence par l’élevage, puis l’exportation et enfin la vente aux particuliers.
Selon les différentes étapes des poissons dans leur trajet, le circuit diffère selon les cas.
Le circuit « normal » étant : élevage/prélèvement => exportateur => importateur => vente.
Le tout ponctué régulièrement d’acclimatations dans les différentes étapes. Cependant il existe des parcours « directs » où des poissons sautent des étapes par exemple en ne passant pas par des exportateurs ou des importateurs. Ces filières comportent cependant plus de risques car le nombre d’acclimatations étant moindre, les poissons sont plus fragiles et les taux de mortalité augmentent. Par ailleurs le fait de sauter des étapes permet de réduire les coûts d’importation (pour le même poisson) et d’avoir accès à certaines espèces plus rares.
Le fait de sauter des étapes engendre aussi des risques sanitaires et des délais plus importants.
Les avantages et inconvénients de l’élevage
L’élevage est parfois montré du doigt pour ses techniques de maintenance et de reproduction à grande échelle.
Cependant les poissons issus de ces fermes piscicoles présentent certains avantages, le coût général des poissons est plus faible car c’est une production de masse. Les poissons sont aussi plus résistants aux variations de paramètres et la maintenance est souvent plus aisée.
D’un autre côté ces poissons peuvent être atteints d’une certaine dégénérescence due aux reproductions à grande échelle ainsi qu’une perte du comportement naturel.
En dernier avantage et non des moindres, l’élevage permet de moins puiser dans les ressources naturelles comme c’est le cas dans le lac Victoria et certains récifs, la surpêche alimentaire et exportatrice a grandement appauvrie la biodiversité.
A noter que certaines souches du lac Victoria sont éteintes à l’état sauvage, seul l’élevage a su les préserver, et permet d’avoir encore une trace de ces poissons (exemple: la souche Tchèque du latifasciatus).
A l’origine et ce pendant plusieurs décennies, les poissons d’ornement ont été directement prélevés dans leur milieu naturel, bassin amazonien, Asie du sud, grands lacs africains et milieu marin pour ne citer que les principaux.
Cependant au fil du temps, avec le développement de l’activité aquariophile, l’augmentation des connaissances et des techniques, beaucoup d’espèces ont été reproduites en élevage.
Aujourd’hui, 80% des espèces maintenues peuvent et sont reproduites en fermes piscicoles.
Par ailleurs, 90% des poissons achetés de nos jours sont issus d’élevages. Les espèces ne pouvant se reproduire en captivité comme certains poissons de fond, marins et quelques exceptions du bassin amazonien continuent à être prélevées en milieu naturel d’origine.
Interaction mondiale
Comme les espèces recherchées se trouvent tout autour de la planète, un réseau mondial s’est instauré afin de pouvoir distribuer les poissons. De plus beaucoup de fermes agricoles se développent dans les pays à faible coût de main d’oeuvre. Tout ceci engendre ce qu’on peut appeler des aberrations dans l’approvisionnement des poissons.
Pour donner un exemple, la personne qui va acheter des néons (Paracheirodon innesi) dans l’animalerie proche de chez elle ne se doute pas que très probablement ces poissons (leurs aînés bien entendu) ont fait le tour de la planète pour arriver dans l’aquarium.
En effet, au départ, les poissons ont été capturés dans leur milieux naturel dans le bassin amazonien, puis ont été élevés et reproduits dans des fermes piscicoles au Brésil, ont voyagé dans d’autres fermes en Asie du sud où ils ont été reproduits à nouveaux, sont exportés jusqu’en Europe chez les gros importateurs allemands et sont ensuite redistribués jusque dans les magasins.
Maintenant que l’on connait leur provenance, comment viennent-t-ils ?
Comme tout produit commercial, une "filière s’est mise en place pour convoyer les poissons.
Tout commence par l’élevage, puis l’exportation et enfin la vente aux particuliers.
Selon les différentes étapes des poissons dans leur trajet, le circuit diffère selon les cas.
Le circuit « normal » étant : élevage/prélèvement => exportateur => importateur => vente.
Le tout ponctué régulièrement d’acclimatations dans les différentes étapes. Cependant il existe des parcours « directs » où des poissons sautent des étapes par exemple en ne passant pas par des exportateurs ou des importateurs. Ces filières comportent cependant plus de risques car le nombre d’acclimatations étant moindre, les poissons sont plus fragiles et les taux de mortalité augmentent. Par ailleurs le fait de sauter des étapes permet de réduire les coûts d’importation (pour le même poisson) et d’avoir accès à certaines espèces plus rares.
Le fait de sauter des étapes engendre aussi des risques sanitaires et des délais plus importants.
Les avantages et inconvénients de l’élevage
L’élevage est parfois montré du doigt pour ses techniques de maintenance et de reproduction à grande échelle.
Cependant les poissons issus de ces fermes piscicoles présentent certains avantages, le coût général des poissons est plus faible car c’est une production de masse. Les poissons sont aussi plus résistants aux variations de paramètres et la maintenance est souvent plus aisée.
D’un autre côté ces poissons peuvent être atteints d’une certaine dégénérescence due aux reproductions à grande échelle ainsi qu’une perte du comportement naturel.
En dernier avantage et non des moindres, l’élevage permet de moins puiser dans les ressources naturelles comme c’est le cas dans le lac Victoria et certains récifs, la surpêche alimentaire et exportatrice a grandement appauvrie la biodiversité.
A noter que certaines souches du lac Victoria sont éteintes à l’état sauvage, seul l’élevage a su les préserver, et permet d’avoir encore une trace de ces poissons (exemple: la souche Tchèque du latifasciatus).
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