Mon voyage (début 1979) dans les Amériques
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Re: Mon voyage (début 1979) dans les Amériques
Histoire vraiment passionnante....
J'ai lu depuis le début, j'adore.
Quelle aventure, et quel courage...félicitations
Ps : Marajo est vraiment trognon il vit toujours avec vous?
J'ai lu depuis le début, j'adore.
Quelle aventure, et quel courage...félicitations
Ps : Marajo est vraiment trognon il vit toujours avec vous?
Invité- Invité
Re: Mon voyage (début 1979) dans les Amériques
Merci .
Tu sais, ce n'étaient finalement que des vacances : il ne faut pas tellement de courage pour partir en vacances !
Non Marajó n'est plus avec nous malheureusement . Mais je raconterai ça dans plus très longtemps.
P.S. : Marajó était une petite guenon (avec un si beau maquillage, ça ne pouvait pas être un mec, quand même !!!)
Tu sais, ce n'étaient finalement que des vacances : il ne faut pas tellement de courage pour partir en vacances !
Non Marajó n'est plus avec nous malheureusement . Mais je raconterai ça dans plus très longtemps.
P.S. : Marajó était une petite guenon (avec un si beau maquillage, ça ne pouvait pas être un mec, quand même !!!)
Re: Mon voyage (début 1979) dans les Amériques
salut joseph je viens de lire tous d une traite vraiment genial vivement la suite c est tellement bien raconter que l on as envi de continuer des qu 'on as mis le nez dedans
Re: Mon voyage (début 1979) dans les Amériques
JosephDudule a écrit:Tu sais, ce n'étaient finalement que des vacances : il ne faut pas tellement de courage pour partir en vacances !
Je classe ça beaucoup plus dans les "voyage" que les "vacances"! On est loin des vacances club med quand même!
Ca me fait penser: MP!
C'est hostile quand même comme nature!
Poilou- Cyber-fish
- Date d'inscription : 02/03/2009
| Messages : 2335
Localisation obligatoire : Herseaux - Belgique
Re: Mon voyage (début 1979) dans les Amériques
Tu sais, ce n'étaient finalement que des vacances
Oui mais quel vaccance!!!!!! j'en est jamais fait de pareille.
Merci de nous le commenter accompagne de belle photos.
Oui mais quel vaccance!!!!!! j'en est jamais fait de pareille.
Merci de nous le commenter accompagne de belle photos.
Melanopat- cyber-fish
- Date d'inscription : 13/08/2010
| Messages : 758
Localisation obligatoire : Belgique La Panne
Re: Mon voyage (début 1979) dans les Amériques
Merci à vous .
Ce n'est pas pour rien qu'on appelle la forêt amazonienne : “l'enfer vert” ! Le club med ?¿? C'est quoi ça ?
Ce n'est pas pour rien qu'on appelle la forêt amazonienne : “l'enfer vert” ! Le club med ?¿? C'est quoi ça ?
Re: Mon voyage (début 1979) dans les Amériques
si pour toi c'était des vacances
voudrait pas partir avec toi a l'aventure alors
au fait veut pas casser le suspense mais quelles ont étaient vos plus grosses frayeurs?
voudrait pas partir avec toi a l'aventure alors
au fait veut pas casser le suspense mais quelles ont étaient vos plus grosses frayeurs?
bibi62370- Cyber-fish
- Date d'inscription : 04/03/2007
| Messages : 1890
Localisation obligatoire : guemps
Re: Mon voyage (début 1979) dans les Amériques
Des frayeurs on en a eu, tu peux me croire !
Ça commence par exemple la nuit en forêt. Tu entends des quantités de bruits, des fois tu attrappes le fusil en vitesse car tu penses qu'un jaguar s'approche… Heureusement, le jaguar est un animal prudent, et ne s'aventure pas auprès du feu que tu as eu la sage précaution de laisser allumé .
Une fois je venais de fermer les yeux pour une courte nuit après une journée de marche épuisante, et je me jette au sol en hurlant : une colonie de grosses fourmis noires (près de 2 cm de long) montait le long de l'arbre où était attaché mon hamac et avait décidé de faire un petit détour pour me goûter. Heureusement, Jean, le guide, était un type plein d'expérience. Il a juste découpé un anneau d'écorce sur l'arbre sous l'attache du hamac : la sève s'est mise à couler et a stoppé net l'invasion des fourmis.
Des frayeurs aussi quand on a pêché un piranha juste après que je sorte de l'eau, quand j'ai failli marcher sur un serpent corail, bref ça n'a pas manqué ! Mais c'est aussi pour ça que ça a été un voyage inoubliable .
Belém sera donc notre dernière étape brésilienne. Nous parcourons les marchés pour ramener un maximum de souvenirs. Et nous avons en tête un gros souci : comment arriver à passer les douanes avec Marajó ? En effet, il n'est pas permis de faire sortir un animal vivant d'Amazonie, pas plus du Brésil, et pas plus d'Amérique du Sud !!!
Ma femme confectionne un petit sac en tissu avec une fermeture éclair, et deux ficelles pour l'accrocher à son soutien gorge . Sous une chemise ample, on n'y voit que du feu. Mais ça n'est pas si simple : en effet, Marajó est fort curieuse, et n'a pas du tout l'intention de se laisser enfermer, fût-ce le temps de passer les frontières.
Alors, comme c'est une grande gourmande, on lui donne quelques gouttes de cachaça ! Elle lape le breuvage goûlument et, bientôt ivre, cuve tranquillement au fond du sac.
De cette façon, nous arrivons sans encombre en Guyane : Cayenne, où nous prenons une chambre dans un petit hôtel avant d'aller nous enquérir de ce qu'il y a à voir dans le pays. Nous passerons trois jours ici et avons l'intention de pleinement les occuper.
Après une visite éclair à noptre copine Ariane qui réside à Kourou , nous irons voir le bagne de Saint-Laurent du Maroni (notamment la cellule de Papillon), à quelque 200 km de là, puis passerons la nuit sur la plage de Mana, pour assister à la ponte des tortues Luth, car c'est justement la bonne période. Nous avons loué une 4L pour nous y rendre.
À Mana, la plage a été aménagée pour aider les touristes : des genres de hangars sont là, juste un toit sur quatre piliers pour permettre aux gens d'accrocher leurs hamacs. Oui, mais seulement, il y a tellement de moustiques qu'il n'est pas envisageable de dormir dehors ! Nous passerons donc la nuit enfermés dans la voiture, toutes vitres fermées pour éviter les insectes, malgré la température suffocante. Je ne fermerai pas l'œil de la nuit. Vers 3 heures du matin, nous voyons les premières tortues arriver. Ce sont des animaux énormes, certaines ont près de deux mètres de long et pèsent plus d'une demi tonne ! Elles se hissent avec d'infinies difficultés sur le sable, prennent plus d'une demi-heure à traverser la bande de sable, et commencent à creuser un trou de 80 - 90 cm de profondeur pour y déposer leurs œufs.
Leurs œufs pondus, les tortues rebouchent le trou de leurs pattes nageoires postérieures, puis tournent sur place un long moment pour effacer leurs traces. Elles prennent ensuite le chemin de la mer, mais elles sont épuisées par les heures qu'elles viennent de passer, et il n'est pas rare que l'une d'elles meure d'épuisement, simplement parce que des branchages se sont trouvés entre elle et le rivage . Des nuées d'oiseaux, généralement des frégates, guettent de très haut, et sont prompts à venir achever les malchanceuses.
Ça commence par exemple la nuit en forêt. Tu entends des quantités de bruits, des fois tu attrappes le fusil en vitesse car tu penses qu'un jaguar s'approche… Heureusement, le jaguar est un animal prudent, et ne s'aventure pas auprès du feu que tu as eu la sage précaution de laisser allumé .
Une fois je venais de fermer les yeux pour une courte nuit après une journée de marche épuisante, et je me jette au sol en hurlant : une colonie de grosses fourmis noires (près de 2 cm de long) montait le long de l'arbre où était attaché mon hamac et avait décidé de faire un petit détour pour me goûter. Heureusement, Jean, le guide, était un type plein d'expérience. Il a juste découpé un anneau d'écorce sur l'arbre sous l'attache du hamac : la sève s'est mise à couler et a stoppé net l'invasion des fourmis.
Des frayeurs aussi quand on a pêché un piranha juste après que je sorte de l'eau, quand j'ai failli marcher sur un serpent corail, bref ça n'a pas manqué ! Mais c'est aussi pour ça que ça a été un voyage inoubliable .
Belém sera donc notre dernière étape brésilienne. Nous parcourons les marchés pour ramener un maximum de souvenirs. Et nous avons en tête un gros souci : comment arriver à passer les douanes avec Marajó ? En effet, il n'est pas permis de faire sortir un animal vivant d'Amazonie, pas plus du Brésil, et pas plus d'Amérique du Sud !!!
Ma femme confectionne un petit sac en tissu avec une fermeture éclair, et deux ficelles pour l'accrocher à son soutien gorge . Sous une chemise ample, on n'y voit que du feu. Mais ça n'est pas si simple : en effet, Marajó est fort curieuse, et n'a pas du tout l'intention de se laisser enfermer, fût-ce le temps de passer les frontières.
Alors, comme c'est une grande gourmande, on lui donne quelques gouttes de cachaça ! Elle lape le breuvage goûlument et, bientôt ivre, cuve tranquillement au fond du sac.
De cette façon, nous arrivons sans encombre en Guyane : Cayenne, où nous prenons une chambre dans un petit hôtel avant d'aller nous enquérir de ce qu'il y a à voir dans le pays. Nous passerons trois jours ici et avons l'intention de pleinement les occuper.
Après une visite éclair à noptre copine Ariane qui réside à Kourou , nous irons voir le bagne de Saint-Laurent du Maroni (notamment la cellule de Papillon), à quelque 200 km de là, puis passerons la nuit sur la plage de Mana, pour assister à la ponte des tortues Luth, car c'est justement la bonne période. Nous avons loué une 4L pour nous y rendre.
Re: Mon voyage (début 1979) dans les Amériques
Excellent!
(Le coup des fourmis , des piranhas et du serpent corail, moins déjà! )
(Le coup des fourmis , des piranhas et du serpent corail, moins déjà! )
Poilou- Cyber-fish
- Date d'inscription : 02/03/2009
| Messages : 2335
Localisation obligatoire : Herseaux - Belgique
Re: Mon voyage (début 1979) dans les Amériques
Jolie la guenon
Aurélien62- Cyber-fish
- Date d'inscription : 11/05/2009
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Localisation obligatoire : Arras
Emploi : Technicien
Re: Mon voyage (début 1979) dans les Amériques
Magnifique !
Quelle chance de pouvoir observer la ponte des tortues...
Quelle chance de pouvoir observer la ponte des tortues...
Invité- Invité
Re: Mon voyage (début 1979) dans les Amériques
(Photos de Kourou oubliées)
C'est en effet un spectacle inoubliable ! Toute la nuit nous avons côtoyé ces énormes animaux qui grimpaient sur la plage, creusaient, pondaient puis repartaient. J'ai même touché du doigt ces pontes. Malheureusement, quelquefois, des arbres tombés se trouvent sur leur chemin, et là, c'est nettement moins enthousiasmant !
Seulement voilà, un épisode comme celui-là, si ça compte dans les annales, ça a quand même un gros inconvénient : c'est épuisant… n'ayant pas fermé l'œil de la nuit, lessivé par la veille, la chaleur, le jeûne aussi, pendant le chemin du retour, je m'endors tout bonnement au volant, à 80 km / h !
On termine la route dans le fossé, un vrai de 70 - 80 cm de profondeur. Ma femme oublie la moitié d'une incisive dans le tableau de bord. Un tracteur passant par là extirpe la voiture. Évidemment, il nous faut essuyer les foudres du loueur de voitures… Nous prenons conseil d'un avocat, et c'est finalement une excellente idée : celui-ci constate que les pneus du véhicule sont dans un tel état d'usure qu'on aperçoit la toile par endroits ; il nous conseille de nous retourner contre la société, et par chance, les poursuites sont abandonnées ! Mais nous ne sommes pas au bout des désagréments.
Le lendemain, jour du départ pour la Guadeloupe, nous donnons à Marajó un peu de Théralène : c'est un sirop contre la toux, pour enfants, qui a un gros avantage ; il est soporifique. Cela vaut bien mieux que de donner encore de l'alcool à ce petit animal, c'est le conseil que nous a donné le dentiste que nous avons vu à Cayenne. Hélas, à l'aéroport, nous constatons que les passagers sont fouillés physiquement un par un : les services de douane ont été avertis d'une tentative de passage de drogue ! Nos bagages sont déjà enregistrés, mais il est hors de question d'embarquer comme ça. Nous faisons demi-tour, et retournons à l'hôtel.
De rage, j'assène un violent coup de poing sur la table d'un café où nous prenons notre mal en patience. Résultat : deux fractures aux métacarpiens. Je suis bon pour me faire couper la viande lors des repas !
Nos bagages sont partis sans nous en Guadeloupe, le moral est au plus bas… Et puis vient l'idée ! Le jour suivant, nous nous rendons à l'aéroport très en avance sur l'horaire voulu. Nous nous rendons immédiatement au poste de douane et, ordonnance à l'appui, narrons note mésaventure ; mon épouse souffre terriblement de sa dent cassée, et est-ce qu'il serait possible d'aller attendre l'heure d'embarquement à l'infirmerie de l'aéroport ? L'astuce fonctionne ! Nous passons sans être fouillés, jouons la comédie deux bonnes heures pour donner le change, et décollons vers Pointe-à-Pitre.
Les quelques jours qui nous restent sont mis à profit, d'abord pour retrouver nos bagages, et à quelques dernières ballades, achats de souvenirs qui rempliront avantageusement les vides qui se sont créés petit à petit dans nos valises. À la marina, je pêche un soir une bonne dizaine de petits Diodons Hystrix : ils nagent à fleur d'eau le long des quais, il suffit de passer la main au-dessous, de la remonter lentement et la capture est faite en douceur ; ça pique un peu car ils se gonflent sitôt sortis de l'eau. Bien entendu je les remettrai à l'eau car nous ne pourrions pas les ramener avec nous. Un après-midi, lors d'une plongée, je me trouve nez à nez avec un barracuda de près d'un mètre de long ; le poisson me dévisage, et bâille, découvrant deux rangées de dents acérées fort inquiétantes ! Malgré qu'on m'aie dit auparavant qu'il n'y avait rien à craindre, je n'en mène pas large !
Le 5 juin 1979, soit quatre mois jour pour jour après notre départ, notre avion atterissait à Bruxelles, où une longue délagation de parents et autre famille nous attendaient, quelques jours avant mon trentième anniversaire. Mais je vais encore vous raconter comment mes premiers discus sont arrivés chez moi, et ce qu'il est advenu de Marajó.
On termine la route dans le fossé, un vrai de 70 - 80 cm de profondeur. Ma femme oublie la moitié d'une incisive dans le tableau de bord. Un tracteur passant par là extirpe la voiture. Évidemment, il nous faut essuyer les foudres du loueur de voitures… Nous prenons conseil d'un avocat, et c'est finalement une excellente idée : celui-ci constate que les pneus du véhicule sont dans un tel état d'usure qu'on aperçoit la toile par endroits ; il nous conseille de nous retourner contre la société, et par chance, les poursuites sont abandonnées ! Mais nous ne sommes pas au bout des désagréments.
Le lendemain, jour du départ pour la Guadeloupe, nous donnons à Marajó un peu de Théralène : c'est un sirop contre la toux, pour enfants, qui a un gros avantage ; il est soporifique. Cela vaut bien mieux que de donner encore de l'alcool à ce petit animal, c'est le conseil que nous a donné le dentiste que nous avons vu à Cayenne. Hélas, à l'aéroport, nous constatons que les passagers sont fouillés physiquement un par un : les services de douane ont été avertis d'une tentative de passage de drogue ! Nos bagages sont déjà enregistrés, mais il est hors de question d'embarquer comme ça. Nous faisons demi-tour, et retournons à l'hôtel.
Nos bagages sont partis sans nous en Guadeloupe, le moral est au plus bas… Et puis vient l'idée ! Le jour suivant, nous nous rendons à l'aéroport très en avance sur l'horaire voulu. Nous nous rendons immédiatement au poste de douane et, ordonnance à l'appui, narrons note mésaventure ; mon épouse souffre terriblement de sa dent cassée, et est-ce qu'il serait possible d'aller attendre l'heure d'embarquement à l'infirmerie de l'aéroport ? L'astuce fonctionne ! Nous passons sans être fouillés, jouons la comédie deux bonnes heures pour donner le change, et décollons vers Pointe-à-Pitre.
Les quelques jours qui nous restent sont mis à profit, d'abord pour retrouver nos bagages, et à quelques dernières ballades, achats de souvenirs qui rempliront avantageusement les vides qui se sont créés petit à petit dans nos valises. À la marina, je pêche un soir une bonne dizaine de petits Diodons Hystrix : ils nagent à fleur d'eau le long des quais, il suffit de passer la main au-dessous, de la remonter lentement et la capture est faite en douceur ; ça pique un peu car ils se gonflent sitôt sortis de l'eau. Bien entendu je les remettrai à l'eau car nous ne pourrions pas les ramener avec nous. Un après-midi, lors d'une plongée, je me trouve nez à nez avec un barracuda de près d'un mètre de long ; le poisson me dévisage, et bâille, découvrant deux rangées de dents acérées fort inquiétantes ! Malgré qu'on m'aie dit auparavant qu'il n'y avait rien à craindre, je n'en mène pas large !
Re: Mon voyage (début 1979) dans les Amériques
merci beaucoup pour cette page de ta vie, c'est tres intéressant...j'en deviens meme jaloux par moment ! et les photos sont superbes !
neocichlo- Modérateur
- Date d'inscription : 27/06/2008
| Messages : 3119
Localisation obligatoire : charleville mézières
Loisirs : ultra trail
Re: Mon voyage (début 1979) dans les Amériques
Bah faut pas être jaloux : tu as tout juste le bon âge, lance-toi !!!
Merci pour les commentaires
Merci pour les commentaires
Re: Mon voyage (début 1979) dans les Amériques
Marajó a domestiqué nos chats ! Je craignais terriblement qu'elle ne soit tuée, car sa taille était plus celle d'un rat que d'un autre animal et mes trois fauves de l'époque semblaient très intéressés. Heureusement pour elle elle était extrêmement vive et savait sans problème “grimper aux rideaux”, et être rapidement hors de portée. Nous prenions toujours soin de l'enfermer seule dans la chambre avant de sortir.
Un jour, rentrant de courses je vis Cellulite, notre chatte noire, venir vers nous d'une façon très bizarre : la porte était restée entr'ouverte, elle traînait l'arrière train très bas ; juchée sur son dos, Marajó s'agrippait à ses oreilles telle une Amazone et poussait des petits cris affectueux …
Un mois environ après notre retour, je me rendais au fret de Roissy : lors de notre passage à Manaus, j'avais pris contact avec un exportateur de poissons. De grosses boîtes de polystyrène m'attendaient. elles contenaient 10 discus et 380 cardinalis. À l'époque j'étais bien peu informé de ce que doit être une bonne maintenance, et je les mis dans mon bac de 288 litres, rempli directement à l'eau du robinet. Ils ne durèrent évidemment pas très longtemps .
Marajó vécut avec nous près de trois ans. C'était une animal extrêmement intelligent. Les Saïmiris Sciureus possèdent un vocabulaire de près de 50 sons pour communiquer. À l'écouter, je savais sans difficulté si elle avait peur, faim, si elle était en colère ou voulait des câlins, lorsqu'elle était contente ou triste, si elle était malade… Nous allions voir pour ses problèmes de santé la vétérinaire qui s'occupait des Saïmiris au zoo de Touari.
Elle vivait avec nous en totale liberté. Souvent lors des sorties, nous lui mettions une ficelle autour de la taille ; c'était quelquefois nécessaire, notamment sur les marchés où elle était prompte à aller goûter les fruits directement sur les étals . Lors de pique-niques, on pouvait sans problème la détacher : elle grimpait très haut dans les arbres, mais revenait toujours quand on l'appelait.
Un jour, je rentrai du travail et Marajó n'était plus là. Ma femme était sortie faire des courses et avait oublié une fenêtre ouverte. Se trouvant seule, elle l'avait suivie. Était-ce parce qu'elle arrivait à maturité sexuelle ? L'instinct sauvage qui reprenait le dessus ? Nous avons imprimé 10.000 affichettes, passé des semaines à les accrocher dans toute la région. Nous savions où elle était, car souvent des gens nous appelaient pour nous dire qu'ils l'avaient vue. Elle a suivi pendant près de deux mois les rivières de la région. Puis un jour, un dernier coup de fil me permit de la retrouver : elle avait trouvé un verger à plus de 10 kilomètres de la maison, et avait succombé sous les crocs d'un berger allemand .
Un jour, rentrant de courses je vis Cellulite, notre chatte noire, venir vers nous d'une façon très bizarre : la porte était restée entr'ouverte, elle traînait l'arrière train très bas ; juchée sur son dos, Marajó s'agrippait à ses oreilles telle une Amazone et poussait des petits cris affectueux …
Elle vivait avec nous en totale liberté. Souvent lors des sorties, nous lui mettions une ficelle autour de la taille ; c'était quelquefois nécessaire, notamment sur les marchés où elle était prompte à aller goûter les fruits directement sur les étals . Lors de pique-niques, on pouvait sans problème la détacher : elle grimpait très haut dans les arbres, mais revenait toujours quand on l'appelait.
Un jour, je rentrai du travail et Marajó n'était plus là. Ma femme était sortie faire des courses et avait oublié une fenêtre ouverte. Se trouvant seule, elle l'avait suivie. Était-ce parce qu'elle arrivait à maturité sexuelle ? L'instinct sauvage qui reprenait le dessus ? Nous avons imprimé 10.000 affichettes, passé des semaines à les accrocher dans toute la région. Nous savions où elle était, car souvent des gens nous appelaient pour nous dire qu'ils l'avaient vue. Elle a suivi pendant près de deux mois les rivières de la région. Puis un jour, un dernier coup de fil me permit de la retrouver : elle avait trouvé un verger à plus de 10 kilomètres de la maison, et avait succombé sous les crocs d'un berger allemand .
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